Lise-Marie Lecompte : et si en parallèle de notre monde, existait un monde occulte, de magie et de mystères...


Bonjour Lise-Marie, pouvez-vous résumer votre livre en quelques phrases ?

Le Glaive de la Liberté est le second tome de la Trilogie Draconia. On y retrouve les personnages principaux : la jeune Sylvia Laffargue et les cinq autres membres du Cercle du Dragon Céleste.

Cette fois, un mystérieux groupuscule qui se fait appeler Dies Irae va venir semer le chaos dans Paris. Il y aura fort à faire, non seulement avec eux, mais aussi avec un personnage des plus étrange qui fait son apparition auprès de Sylvia à peu près au même instant : Thorn. Quelqu’un aux motivations troubles et très imprévisible.

Il ne manquerait plus qu’une menace incommensurable se profile à l’horizon pour que l’on comprenne que l’avenir ne sera pas rose pour la jeune femme et ses plus proches amis !
 


 

Parlez-vous de l’univers que vous avez créé dans votre livre.

« Il existe un autre monde, mais il est dans celui-ci. »

Cette citation de Paul Éluard résume à merveille l’idée principale de cette saga : un monde de magie et de mystères occultes existe bel et bien, en superposition avec celui dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi l’intrigue se déroule de nos jours, en plein Paris.

Si vous déambulez dans les endroits qui y sont mentionnés, il serait amusant de croire que vous puissiez vous attendre à croiser les personnages, tant ils ressemblent à tout un chacun.

Ensuite, pour ce qui est de l’aspect ésotérique, l’idée consiste à se baser sur des concepts sérieux, tout en ajoutant une touche de fantaisie romanesque qui sied très bien à ce genre d’histoire.
 

Quel message avez-vous envie de faire passer à travers votre livre ?

Qu’aucune vérité n’est gravée dans le marbre. Surtout pas quand il s’agit de spiritualité et des sciences occultes. Le libre-arbitre et l’esprit critique ne doivent jamais être galvaudés pour quelque raison que ce soit. Ce sont les plus puissantes armes qui nous protègent de tous les extrêmes et du fanatisme.
 

À qui s’adresse votre livre ?

Difficile à dire… À tous ceux qui auront la curiosité de lire quelque chose sortant un tant soit peu des sentiers battus et qui auront envie de se plonger dans un thriller surnaturel qui leur fera, je l’espère, passer un bon moment de lecture. Adolescents et adultes devraient y trouver leur bonheur.
 


Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

C’est toujours le premier pas qui coûte.

Pour reprendre ce que disait Stephen King, la plus courte des nouvelles comme la plus imposante des sagas livresques ont toujours commencé un mot à la fois.

Le tout est de se lancer. De ne pas avoir peur de commettre des erreurs, parce qu’on en fera quoi qu’il arrive ! Oui, je parle d’expérience.

Si vous abordez votre texte avec l’appréhension de ne pas arriver à atteindre vos attentes (qui sont souvent trop élevées), cela risquera à coup sûr de vous entraver, et vous n’arriverez à rien. Si vous ne décidez pas d’abandonner pour de bon.

Même si vous n’avez qu’une toute petite idée de départ, chérissez-la et laissez-lui la chance de s’exprimer. Lancez-vous et commencez à écrire. Ne craignez plus de ne pas atteindre un quelconque niveau de perfection. Faites des essais, raturez, puis recommencez si nécessaire. Quoi qu’il arrive, vous aboutirez toujours à quelque chose. N’est-ce pas magnifique ?

Oh et puis une dernière petite idée : sauvegardez toujours votre 1er jet non retouché. Tel quel, brut de décoffrage. Puis, une fois que tout aura été revu et corrigé un nombre de fois incalculable, comparez donc cette 1ère ébauche à la version finalisée. Rien de tel pour vous rendre compte de tout le travail que vous aurez effectué.
 

Pourquoi avez-vous choisi l’auto-édition ?

Concernant la Trilogie Draconia, c’était pour être certaine de conserver l’intégralité des trois romans. Je craignais par-dessus tout de confier les droits à un éditeur qui n’aurait décidé de ne publier que le Tome 1, privant ainsi les lecteurs des deux autres volumes.

L’auto-édition permet ainsi à un auteur d’avoir carte blanche sur ses créations, sans avoir à faire tels ou tels changements qui pourraient finir par dénaturer le texte, quitte à le rendre très éloigné de ce qu’il était à l’origine.

Mais surtout, l’auto-édition aidera un livre à exister, même s’il ne correspond pas aux diktats marketings qui existent dans l’industrie éditoriale à l’heure actuelle. Par conséquent, même si votre livre ne correspond pas à un créneau qui soit nécessairement vendeur, il aura au moins la chance d’exister.

Retrouvez des extraits des livres sur sa page auteure Iggybook.


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