Entretien avec Madjid Lhocine à propos de son premier roman : Le Maître des Rêves

Décrivez votre livre, en trois mots seulement.

Mythologie – Quête – Epopée

Parlez-nous de l'univers que vous avez créé dans votre livre.

Quand sont nées les premières lignes du Maître des Rêves, j’avais l’envie de créer une histoire autour d’un héro planétaire, accomplissant des miracles et laissant sa marque. C’était à l’image des histoires que l’amateur de Fantastique en moi pouvait lire en romans et BD, voir au cinéma ou entendre par des conteurs. Je recherchais ce frisson qui hérisse les cheveux pour une grande histoire et – dans ma tête du moins – je l’ai trouvé.

Le Maître des Rêves, c’est l’histoire d’un jeune homme qui peut acquérir n’importe quelle capacité à partir de ses rêves. C’est l’histoire d’un rêveur pour qui les songes devront être à la hauteur du mal qui ronge notre monde. C’est l’histoire d’un mal que nous connaissons tous, des régions les plus dangereuses de la planète, jusque dans les tréfonds les plus sombres de nos âmes.

C’est l’histoire d’une quête, celle de Kléo Lucien, qui va devoir trouver sa foi avant de découvrir ce pourquoi il est né, pourquoi il fut désigné.

C’est l’histoire des Uniques, descendants des grandes figures mythologiques de notre histoire. Et toujours de ce Rêveur, Unique parmi les Uniques, qui va aller à leur rencontre.

En quelques mots, à qui s'adresse votre livre ?

De prime abord, on pourrait dire qu’il s’adresse à un public jeune, voire jeunes adultes. Je ne veux pas en dire trop mais l’intrigue, tout en restant très imaginaire, va prendre une tournure assez sérieuse avec les problèmes que rencontre notre monde actuel. L’alternance entre le fantastique et le réel fait que l’histoire peut tout aussi bien intéresser de jeunes lecteurs que des lecteurs plus âgés.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l'envie d'écrire ?

J’écris depuis l’adolescence. Cela avait commencé avec une histoire qui aurait dû servir à créer un manga avec deux amis mais c’en est resté là. C’est quelques années plus tard, au lycée, que l’envie d’écrire à réellement germé.

Durant mes vacances de Toussaint en Terminale, le personnage du Rêveur m’est apparu durant mon sommeil (véridique). J’ai commencé alors à créer toute une mythologie entourant cet être capable de se transformer à volonté grâce à son sommeil.

Juste après le bac, l’histoire est revenue frapper à ma porte et j’ai écrit le premier chapitre. Depuis, écrire est pire qu’une addiction, c’est un second souffle.

Quelle a été votre source d'inspiration, l'événement qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Ce fameux rêve, celui où le personnage de Kléo m’est apparu, a été un vrai déclencheur. Je me souviens qu’en me réveillant, je suis tout de suite allé sur mon bureau écrire ce qui constitue la première page du récit aujourd’hui. Après l’obtention du bac, le premier chapitre est venu tout aussi naturellement. Et puis après, la machine imaginative fut lancée

Pourquoi avez-vous choisi l'autoédition ?

J’ai d’abord prospecté pour être édité par un éditeur « standard ». L’objectif pour moi, simple amateur, était d’avoir l’œil du professionnel qui vous guide pour que l’histoire, aussi belle soit-elle dans votre esprit, soit restituée de la meilleure manière à l’écrit. L’écriture est un vrai défi, une manière de me dépasser dans un domaine que je redécouvre à chaque mot, à chaque tournure de phrase. Je suis lecteur avant d’être auteur et je ne concevais pas de ne pas soigner mon texte avant de le partager, j’avais besoin d’être guidé.

Durant cette période, les retours des professionnels comme des lecteurs à qui je proposais l’histoire en vue de retours m’ont permis de trouver les axes d’amélioration que l’œil ne perçoit plus quand il est trop plongé dans le texte. Je ne calcule plus le nombre de fois où j’ai retravaillé un manuscrit que je pensais finalisé.

Tout cela pour dire que, ce que je recherchais par l’édition standard, je pense l’avoir trouvé en me construisant (et en continuant de me construire) dans le temps et par la remise en cause perpétuelle de mes écrits.

Après un certain temps, j’ai eu envie de partager cette histoire par mes propres moyens, avoir un contact direct avec les lecteurs. Cela commence tout juste et je ne regrette pas. A côté de l’aventure rédactionnelle, une nouvelle aventure démarre !

Une dernière curiosité : avez-vous d'autres projets d'écriture ?

Top secret !

Non… je plaisante. Il y a déjà la suite de L’éveil de Kléo, que j’espère pouvoir proposer d’ici fin 2018. Le Maître des Rêves constitue un cycle en plusieurs volumes.

Comme je vous le disais, cette histoire, bien qu’elle hante ma tête depuis de nombreuses années, a été un déclencheur pour d’autres histoires. Je les écris en parallèle, au gré du temps et des idées qui me viennent. Et bien que j’aime le genre, elles ne sont pas toutes à vocation fantastique – je peux déjà vous dire qu’un de mes projets s’inspire fortement de mon environnement professionnel, la comptabilité.

L’écriture fait partie de moi maintenant, je ne me vois pas m’arrêter de si tôt…

→ En savoir plus sur l'auteur, Madjid Lhocine
→ Découvrir Le Maître des Rêves


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