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Interview d'Axelle Lemagny, auteure du roman

Interview d'Axelle Lemagny, auteure du roman "Mademoiselle Tout Le Monde"

Axelle Lemagny nous évoque ici ce qui l'a conduit à l'écriture de "Mademoiselle Tout Le Monde" et son deuxième livre "Les Fées du hasard"

Pouvez-vous résumer votre livre en quelques phrases ?

Ce roman est une fiction sur la vie avec tout ce qu'elle comporte de destins croisés, de destins brisés et de mystères... Sur fond d’intrigues, de secrets de famille et de bandes de copains, vous suivrez en parallèle le parcours de deux femmes qui ne se connaissent pas, ne se rencontrent pas, jusqu'à l’épilogue final qui dévoilera le lien qui les unissait.

Il y a une maison, des bulles de savon, un appartement aussi ; un océan, des amants, un cerf-volant ; un bus à étage, un orage ; une aïeule, un saule pleureur, du bonheur ; des blessures, une libellule… et deux, trois petites choses en plus.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de la thématique de votre livre 

Il n'y a pas de thème si ce n'est la vie, la mort, l'amour. Une femme, peut-être deux, des hommes... Un mystère. Décortiquer les existences. Savoir ce qui se trame derrière un regard est commun à mes deux romans.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

L’histoire en elle-même. Elle m’est venue en tête d’un seul tenant, de bout en bout lorsque j’étais dans un bus à étage en Irlande. J’ai alors commencé à l’écrire dans le jardin lors de l’été 2005 sous un soleil radieux (oui, ça arrive !). J’écrivais lorsque j’étais au chômage, en vacances ou lors d’insomnie, toujours avec l’envie de coller à l’histoire d’origine, à une exception près ; un personnage est apparu en cours d’écriture… Tout cela pendant 9 ans !

Quelle a été votre source d’inspiration, l’événement qui vous a poussé à écrire ce livre ?

L’histoire de Mademoiselle Tout Le Monde que je trouvais passionnante puis celle de mon deuxième roman, Les Fées du Hasard.

Parlez-nous de l’univers que vous avez créé dans votre livre.

Il y a plusieurs univers, plusieurs ambiances dans ce roman. Mais le décor principal est un manoir en haut d’une falaise au bord de l’océan…

Quel message avez-vous envie de faire passer à travers votre livre ?

Il n’y a aucun message. Juste l’envie de partager une histoire.

Y a-t-il une dimension autobiographique dans votre livre ?

Je les ai écrits avec mes tripes mais ce sont des fictions.

À qui s’adresse votre livre ?

À tout le monde.

Une bonne raison de lire votre livre ?

La curiosité.

Comment construisez-vous votre intrigue ?

C’est l’histoire qui conduit l’intrigue. Je fais en sorte de la retranscrire le mieux possible. Pour Mademoiselle Tout Le Monde, afin que chaque chapitre apporte sa pierre à la révélation de l’intrigue et du secret de famille, cela m’a obligée à faire des schémas, des tableaux… ! Parfois déplacer des paragraphes pour respecter la cohérence de l’histoire. Pour Les Fées du Hasard, bien que construite également par une alternance de chapitre (passé/présent) cela a été beaucoup plus simple et linéaire.

Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Dans le quotidien et à travers mes personnages.

Quels sont vos rituels d’écriture ?

Je n’en ai pas. Je n’ai aucune discipline. Mais j’aime bien écrire au petit matin après avoir cogité à l’insu de mon plein gré pendant toute la nuit ! Sinon, je collecte des idées, des phrases, des mots à l’improviste dans un bus, un train... J’adore les transports pour ça... Le mouvement est propice à l’inspiration et les idées sont alors très prolifiques.
Mais, au fond je travaille tout le temps. Si je n’écris pas, je réfléchis ; si je ne réfléchis pas, je rêve. Je vis au quotidien avec mon histoire. Elle prend de l’ampleur dans ma tête, les personnages ont une vie, des tempéraments qui prennent forme au fil de ma journée. Souvent, mon point de départ est un simple mot duquel mon crayon déroule tout un bout d’histoire. Et j’écris partout, quand cela me vient, sur le support qui me tombe sous la main !

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?

Je n’ai pas de modèles et étrangement très peu de mémoire pour les livres que j’ai lus ! Je n’en retiens que les émotions.

En matière de lecture, comme pour tout et depuis toujours, l’ailleurs m’a attirée. À l’âge où on finit de lire la bibliothèque rose, je découvrais dans celle de mon école, Pivoine de Pearl Buck. Dès lors, j’ai écoulé les romans asiatiques que je pouvais trouver. Puis j’ai diversifié mes lectures avec Agatha Christie et Patricia Cornwell sans jamais cesser de me délecter de mon trio gagnant : La Georgienne d’Anne Rivers Siddons, La balade de l'impossible de Haruki Murakami et Les chaussures italiennes de Henning Mankell.  Et les derniers en date, Karoo de Steve Tesich et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee.
Parmi les classiques, Huis Clos de Jean Paul Sartre, Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux, Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, L’Assommoir de Zola… des classiques, quoi !

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

C’est l’histoire de Mademoiselle Tout Le Monde qui m’a donné envie d’écrire l’été 2005, sans même savoir que j’étais en train d’écrire un livre.

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

L’autoédition est un choix qui est en adéquation avec mon tempérament indépendant et quelque peu solitaire. J’aime faire les choses moi-même. Ce mode de publication est la volonté de gérer une œuvre dans son intégralité, de sa conception à sa réalisation sans concession ; et suivre son évolution au jour le jour. Un peu réac, je l'avoue. D'autant que je ne me faisais aucune illusion sur les difficultés d'un tel procédé, mais c'est un choix assumé ainsi que le risque qui va avec. 

Néanmoins, je m’entoure de personnes qui m’aident à prendre du recul dont l’opinion compte beaucoup pour moi et pour laquelle j’ai une totale confiance quant à la sincérité de ton. Parfois même, je frappe à la porte d’un inconnu pour connaître son avis.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

« Jamais osé »? Quelle idée saugrenue ! Mon conseil serait de prendre la plume, du papier et tenter ! Allez savoir ce qui en ressortira…nul n'est à l'abri d'une belle surprise !

Quels sont vos prochains projets d’écriture ?

Qui sait…  ?


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