Questions à LOREL sur son roman "Cinq heures de train"

Le livre

Parlez-nous de l’univers que vous avez créé dans votre livre.
Il y a deux dimensions. La première est celle de la vie d’une jeune adulte telle qu’on la connaît tous, faite de rencontres, d’amitié, d’amour, d’études, de liens qui se nouent et se dénouent, de relations qui naissent et évoluent, le tout dans un milieu artistique. Derrière cette vitrine, j’ai essayé d’instaurer une dimension plus profonde et introspective, permise par le point de vue de cette histoire. En appréhendant l’intrigue à travers les yeux de Lola, on découvre toute une pensée, un cheminement intérieur mais aussi le mal-être, la tristesse et la souffrance qui peuvent parfois habiter un être humain. Le tout s’accorde sur la notion de l’espoir d’un mieux, l’espoir que toute chose s’arrange.

Les lecteurs

À qui s’adresse votre livre ?
Mon livre s’adresse en particulier aux 14-20 ans mais au-delà, cette saga délivre des messages universels, pour tout âge et elle s’adresse aussi à ceux qui ont besoin d’échapper à leur vie, qui ont besoin d’espoir et surtout qui ont besoin de croire en quelque chose afin de pouvoir croire à nouveaux en eux.

Une bonne raison de lire votre livre ?
Pour cette question j’ai laissé la parole à quelques une de mes lectrices !
« Je dirais qu’il faut lire Cinq heures de train car il y a un talent d’écriture. C’est pas une narration simple et des fois on peut vraiment être impressionné par la tournure des mots tellement c’est bien écrit. Après il y a bien sûr l’histoire, elle est recherchée et l’histoire de Lola est très originale et émouvante, ça vaut le détour. Je dirais aussi la profondeur des personnages. Ils ont l’air vraiment humains et ils se rapprochent vraiment de la réalité, leurs émotions sont très bien retranscrites, des fois j’ai vraiment été émue devant certaines de leurs phrases ! La romance aussi, elle est très réaliste, c’est pas bâclé et on dirait vraiment un couple réel, les disputes, les moments entre eux etc. Puis l’histoire en elle-même, le tout de Cinq heures de train fait que c’est une belle histoire. »
Chirine.

« Il faut lire Cinq heures de train parce que c’est la meilleure histoire du monde ! Elle est bien écrite, les phrases sont bien formées, on entre facilement dans l’histoire et on s’identifie aux personnages. »
Zéa, 15 ans.

« Il faut lire Cinq heures de train parce que l’histoire est particulière, elle a un petit je ne sais quoi en plus des autres que je ne pourrais qualifier. »
Mélissande, 15 ans.

« Cinq heures de train est une super histoire qui parle de mal-être, d’amitié, d’amour et de beaucoup de souffrance mais c’est ça qui nous touche en plein cœur et la magnifique plume de LOREL, qui nous plonge et nous captive dans l’histoire. »
Juliette, 17 ans.

« C’est une histoire qui regroupe beaucoup de thèmes, on peut rire, pleurer, être énervé, on passe par toutes les émotions. »
Camille, 17 ans.

« Je conseille de lire Cinq heures de train car c’est une histoire originale, magnifiquement bien écrite et très intéressante. Le personnage principal est très attachant. Et l’histoire en elle-même est super cool, parce qu’elle parle de rap, d’amour, de rêves, d’amitié. Et puis par rapport aux personnages, tu peux facilement t’identifier à l’un d’eux et ça c’est super sympa dans une histoire de pouvoir se retrouver dans l’un des personnages. »
Gelila, 17 ans.

« Il faut lire Cinq heures de train parce que l’on va être directement plongé dans l’histoire et on aura toujours envie de connaître la suite de l’histoire de Lola. C’est un peu comme une histoire d’amour ce livre, t’accroches mais tu ne sais pas vraiment pourquoi . »
Marie, 17 ans.

« Parce que l’histoire est poignante, que c’est pas juste une histoire d’amour débile, il y a de la complexité et d’autres sujets autour. Parce que les personnages sont complets et ont chacun leur propre identité. Parce que c’est une histoire qui en a rassemblé plus d’un. Parce que c’est une histoire qui nous plaît toujours autant depuis des années. »
Faty, 17 ans.

« Si vous faites le choix de lire Cinq heures de train, alors je me dois de vous féliciter. Ce ne sont pas n’importe quelles pages que vous vous engagez à lire. Ce livre va vous rester en mémoire, vous coller à la peau. Pour certaines personnes il va peut-être même vous permettre de résoudre vos problèmes personnels, ceux qui vous font souffrir sont peut-être ceux que vous retrouverez chez le personnage de Lola. Ce personnage à l’histoire et à la personnalité si complexes s’avère être plus commun qu’on ne le pense. Sans vous en rendre compte vous vous identifierez à elle et vous aussi vous réussirez à tirer une morale de ce qui vous pèse au plus profond de vous. Je suis tombée sur son roman au moment où j’en avais le plus besoin. LOREL vous fait vous remettre en question, vous fait sourire, vous fait rire, vous fait pleurer et vous permet de vous évader. LOREL et Lola m’ont permis de respirer à nouveau. »
Zoé, 18 ans.

« Parce que l’écriture est tellement belle, on ressent tout de suite l’émotion des personnages et que c’est l’un des meilleurs livres que j’ai lu. La saga parle de tellement de choses de la vie de tous les jours et montre par exemple, qu’en amour tout n’est pas si simple mais que finalement, quand on fait confiance à quelqu’un, il peut se passer des choses heureuses. »
Morgane, 27 ans.

L’auteur

Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?
Je ne pense pas qu’il faille chercher l’inspiration, c’est l’inspiration qui vient à soi. Pour moi l’inspiration est comparable à un océan. Parfois l’eau est calme, il y a peu à faire, seulement naviguer tranquillement. Mais parfois les vagues se déchaînent et on se retrouve submergé. Dans ces cas-là c’est un peu compliqué, il faut être partout pour ne pas laisser son bateau couler. Mon inspiration c’est ça. Un flot continue d’idées, d’envies, de matières à exploiter. Parfois j’en ai trop alors je m’éparpille, parfois elle est simple et c’est plus facile de créer.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
L’écriture a toujours fait partie de ma vie, j’écris depuis qu’on m’a apprit à me servir d’un stylo. Je ne pourrais pas dire ce qui m’a donné l’envie d’écrire mais je peux dire pourquoi j’ai toujours écrit. Petite j’avais une imagination très riche et débordante, alors je voulais donner une existence à toutes les images que j’avais en tête. Plus grande, l’écriture a été un instrument de dialogue entre moi et une entité abstraite, une oreille attentive que je considérais manquante à ma vie. Adolescente, l’écriture est devenue mon échappatoire, un exutoire et elle m’a aussi aidé à comprendre ma personnalité la plus profonde. Ces quatre dernières années, j’ai trouvé dans l’écriture la forme de création artistique la plus compète qu’il soit. Ma plume est visuelle, comme un tableau. Les images se succèdent, comme dans un film. Je lui donne une mélodie, comme pour une musique. Elle a une structure, de la matière, des formes, une hauteur, comme une sculpture ou une architecture. Elle est olfactive parfois, comme un parfum. J’essaye de lui donner une élégance singulière, comme dans la mode. Puis aujourd’hui, tout se réunit, l’écriture me permet de consacrer l’existence des mondes qui se créent dans ma tête. J’y sème les mots que je ne dirais jamais à personne, je m’en sers pour explorer davantage ma personnalité. Surtout, c’est mon terrain de créativité le plus intéressant qu’il soit, mon plus grand laboratoire d’invention.

L’autoédition

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?
Les quatre maisons d’éditions qui me plaisaient le plus ont refusé mon manuscrit. Ma grand-mère m’a ensuite parlé de l’autoédition. Je m’y étais déjà intéressée, parce que je savais qu’en autoédition l’auteur conservait les droits de son livre et pour moi, ce détail fait toute la différence. Malheureusement, je savais que le coût serait trop important pour répondre pleinement à mes envies. Finalement, ma grand-mère a décidé de croire en moi et en mon projet bien plus que n’importe qui et mes grands-parents m’ont donné les fonds nécessaires pour que je puisse réaliser ce rêve.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?
Avant de vouloir écrire un livre, il faut écrire tout court. Tu dois trouver ta plume, ton style, ce qui te définit toi dans ton écriture. Tu dois créer tes propres règles, tes propres codes, t’affranchir de ce que tu as lu, des univers que tu as rencontré et tout réinventer à partir de toi, de ce que tu es, de ce que tu penses, de ce en quoi tu crois, de ce en quoi tu rêves, de toutes les expériences qui t’ont construit en tant que personne et d’absolument tout ce qui t’entoure. Une fois que tout ça c’est fait, écrire un livre ne fait plus peur, la question de se lancer ou non ne se pose même pas et ça sera comme un jeu.

Ses projets

Quels sont vos prochains projets d’écriture ?
Finir mes trois romans sur Wattpad et reprendre le tome 2 de ma saga pour sa future publication !

J’aimerais rajouter quelques mots sur ma communauté, qui s’appelle les Watties, en référence à Wattpad car c’est là que toute cette aventure commence. Mes lectrices ont une importance déterminante dans la publication de mon livre car elles m’ont donné la confiance et le courage nécessaire à ce que je me lance. Elles ont été les seules personnes avec qui je pouvais partager ma passion pour l’écriture avant que je ne me décide à en parler autour de moi et c’est qu’avec elles que je vivais les retombées de mes histoires. Quand j’ai atteint les millions de lectures, les plus hautes places des classements, elles étaient les premières à se réjouir, à m’encourager à poursuivre. Elles m’ont toujours poussée à donner le meilleur de moi-même dans mes livres, elle m’ont fait prendre confiance en ma plume et m’ont aidé à trouver la place que j’ai cherché pendant des années. J’ai une relation particulière avec ma communauté, qui compte beaucoup dans ma vie aujourd’hui.


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