Christelle Thoulouze: écrire un livre c'est surtout partager

Dans Trains de vie, Christelle Thoulouze narre l’histoire de Charlotte, vieille fille solitaire et peu loquace, qui prend tous les jours le TER pour se rendre au travail. Elle aime y observer les voyageurs, les étudier, imaginer leur caractère, leur vie. Mais ce matin-là, le destin de Charlotte va se mêler à celui des autres voyageurs du train de 6h54. Et peut-être va-t-elle découvrir que ses compagnons de voyage ne sont pas réellement ce qu’ils semblent être ? Interview.

Bonjour Christelle, votre livre s’articule autour de rencontres dans un train, qu’est-ce qui vous a donné l’idée de cette thématique ?

J’utilise le train régional depuis des années pour me rendre à mon travail. Quand on prend les transports en commun tous les jours, notamment le TER, on se rend compte au fil du temps que c’est finalement le seul endroit où l’on croise, en un lieu unique, des gens très différents de soi : différents de par leur classe sociale, leur métier, leur âge ou leur origine. C’est un formidable « melting-pot » qui favorise des échanges très enrichissants. J’ai personnellement fait de superbes rencontres lors de ces voyages. Certaines d’entre elles n’ont duré que le temps d’un trajet, mais d’autres ont donné naissance à de vraies amitiés.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Je suis passionnée de lecture depuis mon plus jeune âge, et j’avais envie d’écrire depuis longtemps. Mais il était difficile pour moi de trouver le temps pour concilier activité professionnelle, vie familiale et écriture. Mes filles étant grandes aujourd’hui, j’ai eu plus de temps pour moi et j’ai décidé de me lancer. J’avais l’histoire en tête depuis plusieurs années : une histoire de rencontres, mais aussi de regards que l’on porte sur l’autre, regard qui peut s’avérer erroné. Dans notre société moderne où l’apparence est reine, les gens portent souvent des masques et cela m’intéressait d’écrire sur la différence entre la perception que l’on a d’une personne et sa réalité intrinsèque. Je souhaitais également aborder certains sujets qui me tenaient très à cœur personnellement.

On écrit au départ pour soi, pour coucher sur le papier des émotions, des cassures, des sentiments très forts que l'on a au plus profond de son être. Mais si on peut émouvoir d'autres personnes, les faire réfléchir sur certains aspects de la vie, alors c'est encore un plaisir supplémentaire car écrire un livre c'est surtout partager.

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

Je n’avais aucune expérience d’écriture et je me sentais démunie face au monde de l’édition qui me semblait inatteignable pour un auteur débutant. L’autoédition me semblait être adaptée pour moi : je pouvais tout faire toute seule, sans intermédiaire, sans avoir de réseau. Et j’avoue que l’idée de mener le projet de bout en bout (écriture, corrections, couverture, marketing et promotion) me plaisait car je touchais à tous les domaines qui contribuaient à transformer un simple document en un livre numérique publié et disponible sur les différentes plateformes de vente.

Pourquoi avez-vous choisi Iggybook pour publier votre livre ?

J’ai trouvé le concept du site vraiment très intéressant. « Les auteurs d’abord », ce n’est pas qu’un slogan, c’est vraiment ce que j’ai trouvé chez Iggybook : des outils adaptés et simples d’utilisation, des services variés, et tout un panel de fonctionnalités pour publier et promouvoir le livre.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

Foncer. J’ai adoré cette expérience d’écriture. Cela m’a libérée. Plus j’écrivais, plus je me sentais à l’aise avec l’écriture et plus j’avais l’impression d’améliorer mon style. Quand on a envie de faire quelque chose, il faut se lancer. La vie est trop courte pour se priver de ces bonheurs-là.

Retrouvez le livre sur le site de Christelle Thoulouze


Partager