Stéphanie Moins : « la magie des légendes celtes est envoûtante »

Lors d’un été en Bretagne, le destin de Galaan et de Guen va basculer et leurs chemins vont se croiser. Très rapidement, ils seront confrontés à un secret remontant à plusieurs siècles et qui le lient inexorablement l’un à l’autre. Un pacte, scellé par Merlin. La promesse d’un amour éternel…

La Bretagne et ses légendes ont inspiré Stéphanie Moins pour cette saga dont le tome 2 vient de sortir, transportant ses lecteurs avec une histoire d’amour vieille de 1500 ans.

Après le tome 1 qui a séduit de nombreux lecteurs, vous publiez le tome 2 de votre série Le Pacte. Parlez-nous de l’univers que vous avez créé avec cette saga.

Cette histoire tire ses origines de la légende arthurienne, dont les personnages principaux sont Lancelot et Guenièvre… A qui un homme, jadis, a décidé de donner une seconde chance.

Galaan et Gen se retrouvent donc en 2010, avec les contraintes du monde actuel et surtout, loin d’imaginer ce que le passé leur a réservé.

Un pacte. De terribles secrets. Des visions, furtives, les projetant mille cinq cents ans en arrière. Une quête. Mais aussi, une échéance…

Un mois. C’est le temps qu’ils ont pour découvrir le lieu où ils devront s’unir pour que l’éternité s’offre à eux.

Les six premiers tomes se déroulent sur ce mois fatidique.

Quant au dernier, c’est une surprise…

Comment vous est venue l'inspiration pour cette saga ?

J’ai été vivement attirée par les légendes celtes lorsque j’ai découvert la Bretagne. La magie qui s’en dégage peut les rendre particulièrement envoûtantes. Ensuite, mes personnages, ainsi que les premières parcelles d’histoire, ont surgi il y a près de 6 ans, alors que nous revenions d’un séjour en famille. Une chanson passant à la radio, et dont je ne percevais que la mélodie, a provoqué un véritable flash.

Au fil des ans cette histoire, qui s’est modelée et élaborée, ne m’a plus quittée. La musique, m’accompagnant en quasi permanence, m’a vivement inspirée à l’instar de nombreux romans relatifs à cette légende.

Une bonne raison de lire Le Pacte ?

Si on ressent l’envie de se plonger dans une romance contemporaine où se mêlent la passion, la magie, la dérision et le suspense, et qu’on se sent prêt à poursuivre l’aventure durant sept volumes. Si on est attiré par la Bretagne et ses légendes, ses mystères…

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

Comme je l’ai évoqué plus haut, je nourris et écris cette histoire depuis presque six ans.

J’ai pris conscience, lors de mes premiers partages, qu’elle plaisait. Que les personnages, qui avaient progressivement pris vie, ainsi que l’histoire, possédaient également le pouvoir d’émouvoir d’autres personnes que moi.

L’impatience grandissante d’agrandir le cercle de lecteurs m’a poussée à me lancer dans l’autoédition. Même si je ne perds pas de vue qu’en se faisant publier par un éditeur, on réalise un gain de temps considérable (que l’on consacre forcément moins à l’écriture en elle-même) et d’énergie. Mais encore faut-il espérer se faire remarquer et prendre en charge par l’un d’eux.

L'autoédition présente, certes, certains inconvénients, mais elle possède également des avantages non négligeables avec lesquels il nous est permis, à nous auteurs indépendants, d’avancer à notre rythme et de réaliser notre rêve.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Rêveuse d’origine, je pense que j’ai toujours éprouvé le besoin d’écrire, comme celui de lire. Petite déjà, je m’amusais à imaginer de nombreuses histoires que je griffonnais sur un coin de table. Quelques années plus tard, à l’école secondaire, j’ai découvert les genres fantastique et surréaliste.

Progressivement, mes lectures se sont succédées, enrichies… Avec toujours cette impérieuse nécessité de jongler avec les mots et les phrases.

A la naissance de mon fils, ce besoin accru a refait surface. Un peu comme un peintre dont la vue d’une toile vierge et de sa palette de couleurs démangeraient, sans pour autant connaître le sujet de sa prochaine production.

Jusqu’à ce flash, à l’arrière de notre voiture… Depuis, ça ne me quitte plus et l’écriture est devenue bien plus qu’une passion: c’est un besoin vital !

Avez-vous des rituels d’écriture ? Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Il y a d’abord ce petit carnet à la couverture de cuir et rechargeable, qui accueille chacune de mes idées, partout, à tout moment. Je ne m’en sépare jamais.

Ensuite, il y a ces réveils précoces. J’aime travailler le matin, quand le monde est encore endormi. C’est à cet instant que le mien se réveille.

Le tout arrosé de café… Et de musique. Pour ma part, de nombreux groupes de musique folk alternative (tels que Bon Iver, Peter Gabriel, Daugther, The National, Elbow, et j’en passe…) m’inspirent énormément, en particulier lorsque je conduis et me rends à mon travail.

Cependant, je reste intimement convaincue que l’inspiration se trouve partout autour de nous.

Pour moi être écrivain, ce n’est pas de rester le nez rivé sur ses écrits, mais bien de le garder en l’air pour capter toute la beauté du monde qui nous entoure.

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?

Barjavel et Guillaume Musso restent mes préférés pour leur côté surréaliste, mais bien sûr, il en existe bien d’autres, trop nombreux pour les citer tous. Cependant, le monde de la littérature présente un extraordinaire panel qu’il me plaît de découvrir en permanence. La liste est longue!

La littérature, c’est un peu comme le vin. Il n’est pas indispensable d’ouvrir un grand cru pour faire vibrer nos papilles et passer un bon moment. Bien souvent, les petits rayonnages regorgent de pépites qu’il est bon de déguster.

Dans la vie, tout n’est pas une question de notoriété, d’où mon choix pour l’autoédition...

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

Il me paraît fondamental d’écouter son cœur et sa petite voix, et de garder foi en soi. Peu importe où cela nous mènera. L’essentiel n’est pas l’aboutissement, mais bien le chemin que l’on parcourt pour y parvenir.

Prendre du plaisir à écrire doit être notre plus grand moteur. Ecrire pour soi (peu importe ce que les autres en penseront) en se montrant sincère et authentique. Mais aussi pour goûter au bonheur suprême de créer, de voir évoluer notre histoire, d’imaginer des personnages qui bien souvent, ne semblent n’en faire qu’à leur tête.

Quant à nos facultés à formuler les mots ou à construire les phrases, elles ne doivent en rien freiner notre engouement.

Parce qu’on en apprend tous les jours !

Retrouvez Le Pacte sur la page Iggybook de Stéphanie Moins:

http://stephanie-moins.iggybook.com/


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