Interview de Stephane Bret à propos de son dernier roman sur l'Occupation "Au malheur de l'identité"
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Pouvez-vous résumer votre livre en quelques phrases ?
Il s’agit du parcours d’un journaliste fréquentant les milieux littéraires et politiques de l’extrême-droite dans les années trente, qui rejoint la Collaboration durant l’Occupation, est jugé à la Libération et condamné à l’indignité nationale, peine instituée à cette époque pour juger les Français ayant collaboré avec l’occupant allemand.
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de la thématique de votre livre ?
Tout d’abord, le débat qui a lieu en France dans la presse et l’opinion publique sur la question de l’identité nationale, ensuite l’intention de décrire un personnage qui est obsédé par ce problème, presque personnel pour lui.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
L’intérêt pour cette période de l’histoire de France, et ses résonances actuelles.
Quelle a été votre source d’inspiration, l’événement qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Des films, des livres sur cette période de l’histoire, tels que Lucien Lacombe, de Louis Malle, Monsieur Klein de Joseph Losey
Parlez-nous de l’univers que vous avez créé dans votre livre...
C’est l’univers des années trente, la presse de l’extrême-droite Je Suis partout, Gringoire, et celui des formations politiques fascistes telles que le Parti Populaire Français de Jacques Doriot.
Quel message avez-vous envie de faire passer à travers votre livre ?
L’histoire peut nous éclairer largement sur notre présent, et nous aider à mieux l’appréhender.
Y a-t-il une dimension autobiographique dans votre livre ?
Non, le personnage est totalement inventé, c’est une fiction intégrale.
À qui s’adresse votre livre ?
A tous les lecteurs, s’ils s’intéressent à cette période et à la littérature.
Une bonne raison de lire votre livre ?
Se replonger dans l’atmosphère de cette époque.
Comment construisez-vous votre intrigue ?
Par des événements articulés autour de la vie de mes personnages.
Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?
En lisant des livres d’histoire, des romans historiques, en regardant des documentaires ou des films de grands metteurs en scène.
Quels sont vos rituels d’écriture ?
J’aime écrire l’après-midi et le soir
Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?
Max Gallo.
Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
J’écris depuis 2011. L’envie d’écrire m’est venue en voulant inclure ma vision du monde dans mes romans : l’influence de l’histoire sur les destinées humaines individuelles.
Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?
Parce que l’on n’a pas à attendre la réponse d’un éditeur pendant un temps souvent long.
Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?
Qu’il tente le coup, en se faisant relire par des proches qui aiment lire.
Quels sont vos prochains projets d’écriture ?
Un recueil de nouvelles