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Questions à Yvon Pantalacci

Questions à Yvon Pantalacci

Le livre
Pouvez-vous résumer votre livre en quelques phrases ?
Il s’agit d’un lexique abordant la francophonie sous ses aspects institutionnel, historique, géographique, démographique ou encore linguistique à travers 152  définitions ou plutôt articles, «Acadie», «Afrique»,  «Cavelier de la Salle»,  «Graddol», «Francophonie économique» ou encore «OIF», «Union latine» ou «Université Sainte-Anne».
Un regard libre, un parcours intuitif, une ébauche, une approche de l’univers francophone à travers mes lectures, mes recherches, mes rencontres et mes voyages.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de la thématique de votre livre ?
L’idée d’un lexique, c’est à dire d’un format a priori  inédit, m’a été donnée par Laura Ciriani, conseil en communication numérique avec  laquelle il m’arrive de collaborer.
Le thème, lui, allait de soi.

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Je dirais la recherche d’une autre écriture, plus souple et plus libre, permettant de passer d’un sujet à l’autre sans être contraint par le formalisme d’un essai.

Quelle a été votre source d’inspiration, l’événement qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Je crois qu’un sujet tel que la francophonie fait partie intégrante de soi, on la ressent et le besoin de s’exprimer apparaît de façon très naturelle.
Je la filme, la photographie. Il était donc naturel voire essentiel de finir par l’écrire.

Quel message avez-vous envie de faire passer à travers votre livre ?
Au-delà du simple plaisir à écrire sur ce que l’on aime, amener, pourquoi pas, le lecteur à s’interroger sur les rapports, plus qu’ambigus, qu’il entretient avec sa langue.
L’inviter à oser et à s'approprier, enfin, sa propre langue.

Les lecteurs

À qui s’adresse votre livre ?
À absolument  tout le monde, jeunes, vieux, Français, francophones, en France, en Afrique, au Canada, ailleurs…
Mais peut-être avant tout aux minorités francophones du Canada, de l’Ontario, de l’Alberta, d’Acadie ou de la Saskatchewan qui luttent pour « exprimer en français leur passé, leur vécu, leurs rêves et leur avenir ».

Une bonne raison de lire votre livre ?
Redécouvrir sa langue, tout simplement.

L’auteur
Comment avez-vous organisé vos recherches pour ce livre ?
Je me suis appuyé sur une bonne dizaine d’essais et à peu près autant de rapports et de sites, sans compter d’innombrables conversations, plus ou moins formelles,  avec des universitaires ou des essayistes.
Un temps pour chaque thème, de quelques minutes (vingt minutes pour Schizophrénie écrit de façon très intuitive, mais c’est l’exception) à plusieurs jours voire davantage pour  Acadie, Accords Bourassa-Chirac, Loi Fioraso,  OIF ou Ontario par exemple.

Quels sont vos rituels d’écriture ?
L’écriture est très aléatoire, parfois spontanée, Jolliet ou Cavelier de la Salle, Grand Dérangement, il faut croire que ces vies et ces histoires me sont familières et parfois laborieuse, que démontrer finalement … ?
Rituels serait un bien grand mot.

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?
Si l’on parle de littérature générale, admiration sans bornes pour Stephen King (auquel, ce qui n’a rien d’incompatible, je consacre un article), Simenon, Maupassant et Vargas Llosa, sans oublier Jules Romain et l’Odyssée, que je lis, relis et relis.
Si l’on s’en tient à la francophonie, Yves Montenay («La langue française : une arme d’équilibre de la mondialisation») avec lequel nous avons des conversations interminables ainsi qu’un américain, David Hackett Fischer,  auteur d’une biographie exceptionnelle, «Le rêve de  Champlain», preuve si besoin était que lorsque les anglo-saxons écrivent sur nous, il le font, sans doute et paradoxalement, mieux que personne.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
J’écris peu, de façon épisodique, sur un site consacré à la francophonie («La francophonie en partage»),  depuis deux ans environ .

L’autoédition
Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?
L’absolue liberté.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?
Pour écrire, se laisser aller, s’accepter.
Pour publier, se faire violence.

Ses projets
Quels sont vos prochains projets d’écriture ?
Très minimalistes  :
Un article sur mon site consacré à l’enseignement des langues à l’ école primaire et les faux-semblants du plurilinguisme.
Un autre sur Wikipédia (ce sera une première) sur l’anglicisation.
Et surtout, augmenter (à l’infini ) ce lexique.

Retrouvez son livre ici.


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