Virginia Besson : J’ai toujours aimé les mythes, les mythologies, les objets et autres lieux de mystère...


Virginia Besson Robillard entraine ses lecteurs dans une saga de fantaisy inspirée des contes japonais, sur les pas des trois sœurs Miriel, la rouquine, Hénora, la brune et Sorah, la blonde. Elle nous parle de l’univers qu’elle a créé.


Bonjour Virginia, vous publiez le deuxième tome de la saga des Sorcières de Salers. Quelle a été votre source d’inspiration, l’évènement qui vous a poussé à écrire cette série ? 

J’avais dans l’idée d’écrire une histoire de sorcières depuis longtemps et j’avais déjà imaginé pas mal de scénarios impliquant des objets et autres mythes pour leurs aventures mais je ne savais pas par où commencer lorsque ma fille m’a fait découvrir les mangas, qui la passionnent. Elle m’a fait lire un manga de fantasy et j’ai découvert une mythologie japonaise beaucoup plus variée que ce que je connaissais. Ce fut mon déclic et j’ai eu envie de faire découvrir à mes lecteurs cet univers particulier, je tenais le point de départ de ma série.
 

Parlez-nous de l’univers que vous avez créé dans votre série.

J’ai toujours aimé les mythes, les mythologies, les objets et autres lieux de mystère, tout ce qui a trait à l’alchimie et aux sciences occultes hermétiques en général. C’est pourquoi les 5 tomes des Sorcières de Salers explorent cet univers que j’aime et que j’ai envie de faire partager.

Je pars du principe qu’on a toujours envie d’apprendre quelque chose de ses lectures et j'espère pouvoir apporter un peu de cela à mes propres lecteurs. C’est aussi une des raisons pour lesquelles je fais tant de recherches avant d’entamer l’écriture d’une histoire car, quel que soit le sujet que je traite, il repose toujours sur un mythe, un lieu ou encore un objet réel.

Mon imagination prend ensuite le relais pour créer un univers autour de ses différents mystères et autres sciences hermétiques.

Dans le tome 1, je voulais faire découvrir la grande diversité de la mythologie japonaise et dans le tome 2, c’est à l’alchimie que je m’attaque et à l’un de ses mythes fondateur, la Table d’Emeraude.
 

Pouvez-vous nous résumer le déroulement de la série ?

Dans le premier tome 1 je présente les soeurs Armaciès, leur univers et les personnages qui vont revenir dans les 5 tomes. Dans le deuxième, je présente plus en détail la vie de mes sorcières et celle de leurs nouveaux compagnons de route, Avicenne, le vampire alchimiste et Yato, le messager de la mort. Pour les suivants je développerai la psychologie de mes personnages et l’intrigue sous-jacente, et j’en dévoile plus sur les personnages secondaires commeYato ou Jin, le génie qui se fait passer pour l’oncle des 3 trois sœurs. Et bien sûr dans le tome 5, l’intrigue va trouver sa conclusion. Et le lecteur comprendra tout ce que j’ai sciemment caché jusqu’ici sur les trois sœurs.
 

À qui s’adresse votre livre ? 

Je s’adresse à tous les fans de fantasy et de fantastique, aux « jeunes adultes » et à tous ces lecteurs qui aiment en savoir plus sur les sciences occultes et hermétiques.
 

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

Le sentiment de liberté, d’être réellement impliqué dans la vie de mes ouvrages et de pouvoir m’investir sincèrement vis à vis de mes lecteurs. Ce sont là mes premières motivations.

J’ai bien entendu envoyé mon livre à quelques maisons d’édition classique, pour voir, mais je ne me suis pas arrêtée là. Malheureusement, les maisons d’éditions reçoivent pléthore de manuscrits tous les ans et j’ai un peu l’impression de perdre mon temps avec une maison d’édition classique qui ne vous donne qu'une réponse laconique. J’étais donc d’emblée décidée à ne pas attendre, transie, une éventuelle réponse de maison d’édition et je me suis lancée dans l’autoédition.

Aujourd’hui, je pense que j’ai fait le bon choix car je suis proche de mes lecteurs et j’ai bien l’intention de continuer à développer le lien qui est en train de se former.
 

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

J’ai longtemps eu ce problème : je suis quelqu’un de très timide et j’avais peur de soumettre mon travail à des yeux autres que les miens et à accepter d’être jugée. Mais si écrire est une passion, que vous pensez que vous tenez une bonne histoire et que vous aimeriez, au fond, pouvoir la partager avec de futurs lecteurs alors… il faut cesser dès maintenant de chercher tout un tas d’excuses pour procrastiner. L’autoédition est un moyen formidable de pouvoir faire de ce rêve une réalité et même si c’est très loin d’être facile, cela en vaut très certainement la peine. 

Découvrez des extraits sur le site de l'auteure.


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