Questions à Thibault Touchart

Le livre
Pouvez-vous résumer votre livre en quelques phrases ?
Un jeune homme de vingt-deux ans, interné dans un hôpital psychiatrique, à côté de Verdun, en 1916, raconte comment, malgré lui, il s'est retrouvé sur le front, avec ses quatre amis de l'asile, dans l'horreur de la guerre. Naïfs et innocents, ils sont broyés par l'Histoire. Isolés dans leur monde sans repères, ils sont projetés dans la tourmente, entraînant le lecteur avec eux dans les affres de la vie quotidienne du poilu dans les tranchées. Ils se retrouveront dans la division de Limoges, la 23e division.

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de la thématique de votre livre ?
La Première Guerre mondiale m’a toujours fasciné et horrifié. J’ai voulu rendre hommage à ces millions de morts. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
J’ai écrit ce roman car je m’identifie à ces hommes qui ont participé à cette guerre, étant né un siècle après une génération entière qui a été sacrifiée. J’ai voulu aussi raconter l’histoire de cinq amis, qui, unis dans l’adversité, luttent pour s’en sortir sans jamais se trahir. Nous sommes immergés et découvrons en même temps que les protagonistes la vie d’un poilu. C’est un roman qui parle de guerre, mais aussi de psychologie, et de sens de la vie. 

Quelle a été votre source d’inspiration, l’événement qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Des écrits et témoignages sur la Première Guerre mondiale.

Parlez-nous de l’univers que vous avez créé dans votre livre
Au plus près de la réalité de l’horreur de la guerre des tranchées, avec des personnages sensibles, qui vivaient dans un monde déparé, qui sont projetés dans la vraie vie et qui voient désormais avec un œil neuf la réalité humaine. Le roman conduit à garder espoir en toute situation.

Quel message avez-vous envie de faire passer à travers votre livre ?
Le livre interpelle le lecteur sur qui est vraiment fou. Celui qui est interné sans avoir rien fait de mal, ou bien le dirigeant prêt à sacrifier des millions de ses concitoyens.

Y a-t-il une dimension autobiographique dans votre livre ?
J’ai pu m’inspirer de connaissances, et j’ai voulu rendre hommage à mes ancêtres morts pendant la Première Guerre, notamment en reprenant leur prénom ou nom de famille pour les personnages de ma fiction.

Les lecteurs
À qui s’adresse votre livre ?
Il est tout public, mais je pense qu’il peut intéresser les collégiens et lycéens, illustrant bien ce qu’était la vie dans les tranchées, et peut aussi les faire réfléchir sur l’importance de toute vie, qu’elle soit humaine ou animale.  Mais il est plus encore destiné aux adultes.

Une bonne raison de lire votre livre ?
Une intrigue psychologique et historique qui vous entraînera dans les affres de la Première Guerre mondiale, et vous tiendra en haleine

L’auteur
Comment construisez-vous votre intrigue ?
J’ai un résumé et un canevas de mon histoire en tête, je sais ce que je veux dire dans les grandes lignes. Ensuite, j’écris mon histoire, et au fur à mesure, des intrigues peuvent se modifier, tout en gardant en tête la principale.

Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?
Elle me vient comme cela, surtout la nuit ; j’ai régulièrement des idées qui me viennent à l’esprit. Je les note, et après, j’essaye de les développer.

Quels sont vos rituels d’écriture ?
J’écris toujours sur du papier en amont, mon premier jet, ou je rature, réécris, puis ensuite je retranscris sur ordinateur, en modifiant encore une fois des passages.

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?
J’ai des goûts très variés : Laurent Gounelle, Alain Fournier, Bernard Werbard.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
J’ai commencé dès enfant, avant mes dix ans, je faisais des bandes dessinées, comprenant des textes assez fournis. J’ai toujours aimé inventer des histoires. Puis il y a plusieurs années, je me suis lancé dans l’écriture de mon roman L’Innocence dans l’horreur.

L’autoédition
Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?
Cela permet une grande liberté. La qualité éditoriale est excellente.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?
Qu’il ne faut pas avoir peur, pour ne pas avoir de regrets.

Ses projets
Quels sont vos prochains projets d’écriture ?
J’écris actuellement un autre roman, qui n’a rien à voir avec le précédent, qui est une dystopie sur les Amérindiens.


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