Interview de Gwénola Le Dref, auteure de Vivante

A quelques jours de la sortie officielle de son livre, Gwénola Le Dref nous fait part de ses ressentis, de son parcours, du message qu'elle veut faire passer à travers Vivante... 

Le livre 

Pouvez-vous résumer votre livre en quelques phrases ?

Trois ans après le début de mes changements d’alimentation, je suis allée marcher seule dans les montagnes norvégiennes, pour remercier l’univers de m’avoir rendu mon corps et mon esprit, que j’avais perdu depuis tant d’années.

Au fil du récit de cette randonnée, je fais part de mes expériences, de mes réflexions et recherches, sur les bienfaits d’un changement d’alimentation, l’influence du microbiote sur notre santé mais aussi sur qui nous sommes.

Je partage ma façon singulière de voir le monde, la vie et comment retrouver la connaissance de nous-même. Les lois biologiques qui nous régissent pourraient changer nos conditions d’êtres humains.

Finalement, il s’agit d’un récit initiatique.

Qu’est ce qui vous a donné l’idée de la thématique du livre ?

Vivante Grâce au Ciel ou à la Science est complètement inspiré de mon expérience personnelle, de mon chemin de vie comme on dit. Ayant expérimenté l’extraordinaire, souhaitant le partager, l’écriture m’a semblé être la meilleure solution. Un récit de randonnée qui parle de l’humain et de sa place dans l’univers, qui rapproche l’humain de la nature.

Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Une envie, un besoin même de communiquer au sujet de l’extraordinaire, qu’il m’est bien difficile tant de garder pour moi que d’expliquer. Une envie de faire comprendre que l’humain a vraiment de l’herbe sous le pied.

Quelle a été votre source d’inspiration, l’évènement qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Ce sont plusieurs évènements, une suite d’expériences, une incapacité à me faire comprendre oralement. Le sujet étant si vaste qu’il me fallait en synthétiser l’essentiel dans un livre.

Parlez-nous de l’univers que vous avez créé dans votre livre.

L’univers est celui dans lequel on baigne lorsque l’on se retrouve seul au milieu de nulle part, seul avec les éléments. Lorsque l’esprit peut voguer d’une pensée à l’autre, lorsque la solitude permet d’approfondir la réflexion, lorsque la marche permet de se recentrer sur l’essentiel.

Quel message avez-vous envie de faire passer à travers votre livre ?

Depuis plusieurs années, je tente de dire à quel point l’être humain a de l’herbe sous le pied. Pas seulement au niveau de la santé physique et mentale, mais aussi dans ce qu’il perd à ne pas suivre les lois de sa propre nature. Il y a de plus en plus de maladies chroniques, de morts prématurées, et mon histoire pleine d’espérance montre que ce n’est pas une fatalité.

Alors que l’on parle d’effondrement, beaucoup ont perdu espoir, s’imaginent que c’est la fin. Je pense plutôt que c’est le début d’une nouvelle ère. Je préfère cultiver l’espérance, car elle est permise.

Y a-t-il une dimension autobiographique dans votre livre ?

C’est un récit de randonnée qui a réellement eu lieu. Un récit initiatique qui propose une autre façon de voir le monde et qui s’appuie sur mon expérience personnelle. 
 

Les lecteurs 

A qui s’adresse votre livre ?

Je dirais qu’il s’adresse à toute personne curieuse, intéressée par l’humain et la vie. Toute personne cherchant de l’espoir et qui ne l’a pas déjà complétement perdu. Toute personne malade qui a besoin d’être encouragée, de trouver la motivation. Toute personne en quête de vérité, en tout cas d’un bout de vérité.

Une bonne raison de lire votre livre ?

Mon livre est réellement plein d’espoir et d’humanité. Il propose une vision peu commune de l’être humain, de la vie, du monde dans lequel nous vivons. Il peut donner l’impulsion de changer soi-même.
Cette façon singulière de voir les choses n’est pas qu’un constat de notre situation. J’apporte également certaines solutions.
 

L'auteur 

Comment construisez-vous votre intrigue ?

L’extraordinaire réalité. Je dis souvent que le meilleur film de science-fiction que je connaisse est le monde dans lequel on vit.

Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Le réel est si riche qu’il est source d’inspiration permanente. Comprendre l’être humain et la vie m’a toujours intéressé. C’est un sujet intarissable.

Quels sont vos rituels d’écriture ?

Quand j’écris j’ai besoin de me connecter au mieux à mon moi supérieur, de rester concentrée et de me couper de tout. Si j’ai besoin de me recentrer, je préfère prendre le temps d’une marche car j’ai effectivement vérifié que seules les idées qui viennent en marchant ont de la valeur, comme disait Nietzsche. J’ai donc toujours avec moi un carnet et un crayon, car les idées peuvent être furtives.

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?

Tous les chercheurs de vérité, tous ceux qui parlent de dépassement de soi m’inspirent particulièrement. J’avoue, je ne lis que très rarement des romans.
Avec mon histoire de vie et la maladie j’ai finalement peu lu pendant très longtemps. Les dernières années j’ai tenté de « rattraper le retard » et j’admet que je méconnais assez la littérature. D’autant plus que j’ai toujours été plutôt scientifique. Bien qu’à priori, on considère les scientifiques aux antipodes des écrivains, certains sont de bons auteurs. Tous les scientifiques qui, à contre-courant aident à la compréhension de l’être humain, n’hésitent pas à contredire les croyances, sont pour moi une source d’inspiration.

C’est vrai, j’aime la littérature scientifique et je pense par exemple au neurochirurgien Russel Blaylock auteur de Excitotoxines, dont j’admire le travail et qui me semble si important pour l’humain. Le livre du professeur Gherardi Toxic Story dont j’ai apprécié la lecture, justement parce qu’il a montré ses talents d’écrivain alors que son sujet scientifique pouvait paraitre barbant. Il a su rendre la lecture accessible à tous et même distrayante.
J’aime aussi la philosophie de Socrate, Nietzsche, Spinoza ou encore Frédéric Lenoir, dont j’admire le travail. Je pense que nous avons tous besoin de plus de philosophie dans la vie de tous les jours.

Depuis ces dernières années, Brendon Burchard, numéro un du développement personnel, est sans aucun doute mon modèle vivant. Par son travail, ses livres, il m’a beaucoup soutenu dans ma démarche globale, tant personnelle qu’en tant qu’auteure. Comme je l’ai écrit sur la page remerciement de ce livre, sans lui je n’aurais peut-être pas osé livrer le fond de ma pensée, bien qu’elle mérite d’être diffusée.

Malgré tout, ma plus grande source d’inspiration reste la nature. Elle est pour nous tous le meilleur des modèles et je pense que les personnes que je viens de citer y puisent toute leur énergie.
Découvrir la nature humaine, la comprendre, voilà de quoi être sans cesse surpris et tenus en haleine pour quelques décennies.

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Je crois que dès que j’ai su écrire, j’ai commencé à le faire. L’écriture était une amie à qui je pouvais tout dire, y compris tout ce que je pensais devoir taire. Je me souviens que vers mes sept ou huit ans, avec Emmanuelle, mon amie d’enfance, on avait commencé à écrire un livre. Le titre était L’arbre de nos rêves. Je me souviens que l’on a jamais dépassé les quelques lignes. C’est marrant, au fond de moi, j’ai toujours voulu être écrivain, et pourtant je pensais être plus scientifique que littéraire. Aujourd’hui, je me dis que les deux ne sont pas incompatibles, contrairement aux idées reçues. En fait, j’aime assez combattre les idées préconçues. 

L'autoédition 

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

Avant tout pour le besoin de rester maitre de mes écrits, de pouvoir dire tout ce que je veux, de garder l’authenticité sans aucune censure.
L’envie aussi de livrer le message tel qu’il est maintenant, sans attendre de trouver un éditeur.
Cependant, je ne suis pas fermée à l’édition traditionnelle. Si un éditeur souhaite m’offrir un contrat et peut permettre à mon message d’atteindre plus de monde, je suis partante.

Quels conseils donneriez-vous à un auteur qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?

Il n’est pas nécessaire de faire d’immenses plans sur la comète pour se mettre à écrire. Restez dans la simplicité : vous voulez écrire, alors écrivez. Sans aucunes questions, car celles-ci sont bien souvent prématurées. Voyez-le comme une expérience, une aventure sans but précis, voyez-le comme un jeu. Préservez chaque jour ou presque des créneaux horaires pour l’écriture et attelez-vous à ne pas y déroger. Ecrivez d’abord pour vous, sans prétention. Il faut que dans votre cerveau, l’idée, l’envie d’écrire devienne une action, une activité que vous allez reproduire chaque jour. Ainsi, vous développerez des capacités, des aptitudes. Comme tout, c’est un apprentissage, ça ne vous tombera pas dessus comme par enchantement.
Alors écrivez, commencez par des petits projets, par un article, une nouvelle, un chapitre… et osez.
 

Ses projets 

Quels sont vos prochains projets d’écriture ?

C’est vrai que j’ai d’autres projets d’écriture. Je travaille déjà sur le prochain manuel de sauvetage alimentaire, une synthèse de choses qui me semblent importantes et utiles pour retrouver la santé ou pour l’améliorer.
J’ai aussi en tête un quatrième ouvrage mais ce serait prématuré d’en parler. Chaque chose en son temps. Mais tous ces écrits gardent en toile de fond l’humain, la vie et ses lois, l’espoir… Finalement, il y a un fil conducteur entre eux, une envie de transmettre du bien-être, de la joie.

 


Partager